LA COMMUNAUTE DES TETES FOLLES
(Création Juin 2018)
D’après le scénario du film Les Idiots de Lars Von Trier
et avec des extraits de Raison et acte dans la douleur du silence et de Je, ou autopsie du vivant de Babouillec.
Adaptation théâtrale et mise en scène : Lena Paugam
Assistanat à la mise en scène : Agathe Bosch
Collaboration artistique – cinéma dans le processus de création théâtrale : François Hébert
Interprétation : Alexis Auffray, Julie Bertin, Pauline Cheviller, Johann Cuny, Jeanne François, David Houri, Katell Paugam, Loïc Riewer, Mayya Sanbar
Avec l'aimable participation d'Hélène Nicolas "Babouillec" et de Véronique Nicolas.
Création sonore : Alexis Auffray
Administration / Suivi de dossier production – Peggy Loret-Barot (07.60.01.07.74)
Production : Lyncéus
"Sous la conduite de leur hôte, Stoffer, un jeune homme ayant promis à son oncle de jouer les promoteurs immobiliers pour vendre sa maison de province, une petite communauté de personnes se prête à l’exploration d’un état de corps et d’esprit offrant de nouvelles perspectives de liberté : ils jouent ou travaillent à chercher ce qu’ils appellent leur « idiot intérieur ». De promenades dans la forêt en sorties au grand jour dans la vie publique où ils se font passer pour un groupe de malades mentaux résidants dans un centre d’accueil spécialisé, ils explorent leurs limites et mettent à l’épreuve du regard des autres ce que signifie la liberté d’être et d’agir. Karen rejoint presque par hasard ce groupe d’individu, se laisse embarquer et découvre peu à peu les exigeantes règles de leur jeu. Tout à la fois présente et distante, elle réfléchit sur la portée et les limites éthiques et politiques de cette aventure…"
LA PRESSE EN PARLE...
« Un coup de poing extraordinaire que ce spectacle de deux heures, qui a été joué trois fois. Lena Paugam a mis en scène le scénario de Lars Von Trier pour son film Les Idiots. Des adultes jouent entre eux, font semblant d’être handicapés mentaux, afin de dénoncer l’ordre bourgeois et le politiquement correct. Un sujet sur le fil du rasoir, un regard critique totalement casse-gueule, qui va loin dans son propos, en s’autorisant aussi de franches rigolades. Lena Paugam a réussi, de plus, à intégrer plusieurs dizaines de comédiens amateurs, recrutés localement, pour la floppée de petits rôles présents dans le scénario.
Mais là où on rentre dans le sublime, c’est quand intervient Babouillec, jouant son propre rôle de jeune femme autiste, qui est aussi poète et écrivain. La réalité vraie qui entre au théâtre laisse le public pantois d’admiration »
Extrait de la critique d'Anne Kiesel, parue dans Ouest France, le 2 Juillet 2018
"Avec une intelligence infinie, Lena Paugam et ses comédiens emmènent le public sur ce chemin escarpé et casse-gueule. "On est là pour montrer la peur que les gens ont des anges", dit un personnage, quand il nous fait cheminer vers cette lumière dans laquelle les personnes handicapées, parfois dialoguent en direct avec le sacré, avec la simplicté pure, sans intermédiaire.
[Avec Babouillec], la réalité s'invite dans le théâtre, et c'est bouleversant, inouï, jamais vu. L'émotion est épaisse, vibrante. "Des anges nous rendent idiots à dire amen à l'idiocratie angéliques d'un monde diabolique.", écrit en direct, sans filet, Babouillec, deant le public. (...) Nous sommes dans un entre-deux bouleversant, dans une épaisseur d'humanité rarement atteinte sur scène."
Extrait de la version web de la critique d'Anne Kiesel, publiée sur le site de Ouest France, le 1er juillet 2018